Le carnotzet mystère.
Aventures de M. Sinistre
Roman – Humour, policier et fantastique… Ce roman explore le quotidien de deux employé·e·s d’une grande assurance vaudoise, l’un dans les années 1960, l’autre dans les années 2010, Jean-Charles et Cosima Sinistre. En toile de fond : les grands immeubles de la corporate architecture, entre Lausanne et Vevey.
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« Pleine d’humour, notamment avec un Monsieur Sinistre en caricature de l’employé modèle, l’histoire est aussi très documentée. (…) Au final, nul besoin de faire partie d’une compagnie d’assurances pour lire et apprécier ce roman. » – Caroline Rieder, 24 heures
« Guy Chevalley et Elodie Glerum se sont fondus, avec humour, dans l’univers de l’entreprise, institution riche d’une histoire architecturale. Ils ont mené une enquête historique sur la ville durant les sixties pour en recréer l’ambiance. » – Eléonore Sulser, Le Temps
« Chevalley et Glerum ont eu carte blanche et se sont visiblement bien amusés. Sur une trame fantastique qui crée des liens entre les deux époques du récit, ils ont pris un malin plaisir à brocarder la Suisse bien-pensante de la Guerre froide. Bien documentée, la partie qui se déroule dans le passé dresse un portrait très drôle de la vie de bureau guindée et des obsessions anticommunistes qui régnaient alors. On se laisse prendre à l’histoire grâce au grand talent des deux écrivains. » – Stéphane Babey, Vigousse
Dictionnaire insolite de la Suisse
Ouvrage de référence – Anecdotes historiques, personnalités et petits riens presque ordinaires se côtoient dans cet ouvrage bien documenté. De la barrière de röstis aux caissettes à journaux en libre-service, la Confédération helvétique se révèle pleine de surprises !
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« Grâce à cent soixante-cinq entrées, cet ouvrage revisite les clichés et les réalités, explore les mythes et valeurs d’un pays petit par la taille mais grand par la surprise qu’il suscite. Une lecture ludique et enrichissante. » – L’Amour des livres (revue de librairies françaises)
« Ce petit ouvrage est charmant, piquant, bien documenté. On
y musarde au gré des pages, où l’on croise les Babibouchettes, la tresse au beurre, les sanatoriums, les abricots du Valais, Henri Guisan et même Betty Bossi. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains, que l’on connaisse très bien la Suisse, ou pas du tout ! » – Plan-les-infos
« Décrire le Conseil fédéral en autant de mots que le cervelas, s’en tenir à ce lignage succinct pour aborder la question du service militaire, du secret bancaire ou brosser les portraits de Christoph Blocher, Grisélidis Réal et Sissi est une gageure ! Le Dictionnaire insolite de la Suisse tient le pari, en y ajoutant une bonne dose d’insolence plus piquante que la moutarde suisse. Il brise ainsi quelques clichés et mythes sur notre fameuse démocratie directe. C’est à la fois instructif, vivant et plaisant. De quoi faire aimer ce pays complexe jusque dans ses mystères. » – Marie-José Brélaz, Vigousse
« Un petit ouvrage ‘miscellanées’ où se côtoient images de carte postale et sujets qui fâchent, des mots qui rassemblent, des mots qui divisent… Il y a les must, bien sûr, mais on trouve des références beaucoup moins évidentes. C’est un exercice très réussi. » – Ellen Ichters, Quartier livre (RTS La 1ère)
Théâtre
En 2012 et 2013, Guy Chevalley suit deux ateliers d’écriture dramatique au long cours auprès d’Emanuelle delle Piane, notamment aux Maisons Mainou. C’est là qu’il acquiert les fondamentaux de l’écriture pour le théâtre. Sa piécette Le piège à guêpes est lauréate du concours organisé par l’association Tulalu!? et mise en lecture au Théâtre du Lapin Vert (Lausanne).
Il collabore ensuite avec Séverine Zufferey et sa compagnie Arquidam, d’abord comme assistant à la mise en scène pour Jean et Béatrice, de Carole Fréchette. Il récidive en 2015 pour Rhinocéros ou ce qu’il en reste, une pièce coécrite avec Séverine Zufferey.
En 2018, le collectif AJAR est sélectionné au programme Textes→en→Scènes de la SSA (Société suisse des auteurs). Guy Chevalley fait partie des membres qui s’investissent alors dans l’écriture de N.O.U.X., une sitcom théâtrale sur le polyamour, à la recherche d’un humour non discriminant. Le dramaturge Laurent Berger accompagne ce projet.
Guy Chevalley intervient ponctuellement comme collaborateur dramaturgique. En 2022, il travaille ainsi à Hedwig…? (B)Rock’n’dream, de Didier Coenegracht et Frédéric Ozier.
Prix, bourses & résidences
(Pour les prix liés à des publications, voir celles-ci.)
- Résidence à la Fondation Jan Michalski pour l’écriture et la littérature (août-septembre 2021)
- Finaliste du Prix de la Fondation Edouard & Maurice Sandoz 2019 pour la littérature
- Bourse littéraire de Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture 2017
- Sélection au programme Parrains & Poulains du Salon du livre de Genève 2016 (parrainé par l’écrivain Eugène)
- Prix du Jeune Ecrivain de langue française 2010 (nouvelle, L’enfant sur la falaise – paru chez Buchet/Chastel)
- Prix littéraire de Vernier pour jeunes auteurs 2007 (nouvelle)
- Prix littéraire de la Ville de Meyrin 2004 (nouvelle)
Ecouter une interview de l’auteur à la Fondation Jan Michalski par Pauline Rappaz, journaliste qui a réalisé une série de portraits en lien avec les processus de fabrication des oeuvres d’art.
Les garçons
Guy Chevalley a signé les paroles de la chanson Les garçons, interprétée par Thierry Romanens et largement diffusée sur les ondes de Suisse romande en 2019.
Paroles : Guy Chevalley / Composition : Thierry Romanens & Alexis Gfeller / Arrangements : Christophe Calpini & Thierry Romanens
Les garçons j’entends souvent louer les nuques féminines j’admets qu’elles sont belles pour les avoir vues souvent à la terrasse des cafés se pencher pour chercher dans un sac un crayon, dans le ciel un rayon les peintres ne s’y sont pas trompés les baigneuses amassant leurs cheveux peuplent les musées j’ai des amis pour qui l’austère chignon reste un gage de séduction mais moi j’aime la nuque des garçons on dit beaucoup de bien des jambes féminines leur galbe laisse bouche bée les badauds attablés aux terrasses des cafés si elles portent une paire de bas j’en connais qui ne résistent pas peau blanche ou peau dorée, petits mollets musclés lorsqu’ils sont vissés sur des talons sont des sculptures mais moi j’aime les jambes des garçons on parle aussi souvent des mains féminines elles ont des doigts fins ô gestes de déesses lorsqu’elles tiennent une poire ou qu’elles nouent une tresse j’en connais pour qui des ongles vernis sont comme les halos de dix lampes de nuit ils s’y cognent frénétiques, frénétiquement mais moi j’aime les mains des garçons et les voix féminines enchantent les oreilles une inflexion d’amande le bruit du vent caressant le trèfle des prairies ou la texture amie des grains de lin brillants et brunis leur chant cristallin tutoie jusqu’aux anges et leur rire, entendre leur rire mais moi je préfère la voix des garçons mais moi…
Ateliers d’écriture
Guy Chevalley donne régulièrement des ateliers d’écriture. Ses propositions s’adaptent au public et au contexte des structures qui le mandatent pour ce travail.
Voici quelques exemples des ateliers qu’il a animés…
- au Théâtre de Vidy, autour du spectacle Le Ciel de Nantes, de Christophe Honoré : raconter un souvenir, entre vérité et fiction (avec Kathinka Salzmann)
- à l’Université de Genève (Département de langue et littérature françaises modernes) pour un module semestriel : exercices de style à caractère littéraire
- à la Bibliothèque cantonale et universitaire (BCU) de Lausanne : inventer un.e écrivain.e avec la « fabrique d’auteur.e.s maison » de l’AJAR
- au Prix Interrégional Jeunes Auteurs (PIJA) : trouver son monstre, l’univers de l’artiste H.R. Giger (avec Julie Guinand)
De fiel et de fleurs
Roman – Paris, 1910. Un célèbre ténor belge meurt accidentellement… Et s’il n’était que la victime collatérale d’une empoisonneuse décidée à prendre sa revanche sur un ancien amant ? Le récit d’un fait divers bien réel et glaçant.
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- Sélection au Prix du Polar romand 2019
« Guy Chevalley joue à merveille des stéréotypes, dans ce récit dense aux allures de roman policier, aussi mordant que feutré, à l’écriture digne d’un roman-feuilleton de la Belle Epoque. » – Anne Pitteloud, Le Courrier
« L’auteur nous dresse le portrait vivifiant et critique d’une époque au fil d’une écriture tonique et pleine d’humour. Un bonbon acidulé à déguster ! » – Christine Grivel, libraire (Payot Genève)
« Le deuxième roman de Guy Chevalley évoque un vaudeville de Labiche, autant qu’un nouveau cas de bovarisme aigu. La bourgeoisie parisienne du début du XXe siècle est passée au vitriol par le jeune Suisse (…) Son écriture ironique et savoureuse peint « l’enchantement sans fin » du quotidien (…) Par un retournement anarchiste, l’écrivain déjoue les trajectoires prévisibles. » – Julien Burri, Le Temps
Publications en revues & recueils
Guy Chevalley a dirigé deux ouvrages collectifs :
- Rolle à pied d’oeuvre, pour le collectif AJAR (éd. Encre fraîche, 2014), un ensemble de textes écrits in situ : « Au gré des pages et des six lieux revisités par les auteurs, Rolle se mue alors en scène de théâtre de la vie quotidienne peuplée de personnages parfois plus vrais que nature. Une frontière entre imaginaire et réalité rendue si infime qu’elle en a de quoi troubler le lecteur. » – Daniel Gonzalez, La Côte
- A l’abri mais dehors, codirigé avec Anne-Sophie Subilia, paru dans Le Persil (2016, Nos 112-114), un projet géopoétique autour de la notion d’abri, à cheval entre la Suisse, la Belgique, la France et le Québec : préface de Kenneth White, contributions de Daniel de Roulet, Alexandre Gillet, Myriam Marcil-Bergeron, Jérôme Meizoz, Pierrine Poget, Guy Poitry…
En outre, de nombreux textes sont parus dans diverses publications (pour l’essentiel, des nouvelles), dont voici une sélection :
- Pastiches croisés de Marie Nimier et Marcel Proust, parus sur le site officiel de Marie Nimier,
- Forcément, dans Service civil – un témoin (Association suisse des civilistes, 2006),
- L’enfant sur la falaise, prix du Jeune Ecrivain de langue français, dans le recueil éponyme (éd. Buchet/Chastel, 2010),
- Le droit chemin, dans Le Passe-Muraille (2012, No 89),
- Eternity Pink Cake, dans Hétérographe – Revue des homolittératures ou pas (2013, No 9),
- Peau neuve, dans Au fil de l’encre (éd. Encre fraîche, 2014),
- L’éclat des figues avant l’explosion, dans la défunte revue franco-québécoise Cousins de personne (2018, No 13).
Face à l’écran
A la demande de la Commission artistique de la Vaudoise Assurances et de sa consultante Catherine Othenin-Girard, Guy Chevalley et Elodie Glerum ont imaginé et écrit un feuilleton littéraire à suspense intitulé Face à l’écran, pour l’entreprise basée à Lausanne. Le tandem a signé un travail de commande sur mesure.
Son mandat : mettre en valeur le siège de la compagnie, bâti par l’architecte Jean Tschumi (1951-1956), et tenir en haleine les collaborateurs et collaboratrices, à raison d’un chapitre par semaine durant plusieurs mois. Un défi qui fait alors écho au télétravail mis en place au printemps 2021, lors de l’épidémie de Covid-19.
Les deux auteur.e.s, qui ont souvent collaboré, imaginent le destin très helvétique de Jean-Charles Sinistre (assureur des années 1960, employé modèle, appointé à l’armée) et de sa petite-fille Cosima Sinistre (elle aussi assureuse, dans les années 2010, et résolument moderne). Aux deux époques surviennent de drôles d’événements… Tandis que Jean-Charles soupçonne un collègue d’ourdir un complot communiste, Cosima se méfie des nouvelles technologies. Et si ce mystère leur offrait l’occasion de se retrouver par-delà le temps ?
Collectif AJAR
En 2012, sur une idée de Guy Chevalley et Noémi Schaub, le collectif AJAR voit le jour : une douzaine de jeunes plumes prometteuses de Suisse romande se regroupent pour donner une meilleure visibilité à leur travail, écrire collectivement, lancer des projets tous azimuts et dynamiser la scène littéraire locale.
En dix ans, l’AJAR mène à bien plus d’une centaine de projets, sur invitation ou à son initiative, en Suisse et au-delà, aussi bien dans les grandes manifestations littéraires que lors de rendez-vous plus intimistes. Ateliers d’écriture, performances scéniques, textes en revue, roman collectif, théâtre, collaborations à foison, l’AJAR va au bout de ses envies, toujours avec professionnalisme et légèreté.
Guy Chevalley a été membre du collectif de 2012 à 2022 et l’a présidé durant plusieurs années. Il s’est impliqué dans de très nombreux projets, comme responsable ou participant, à la fois dans l’écriture et l’édition de textes, mais également sur la scène et en atelier.

au Salon international du livre et de la presse de Genève 2014
« Depuis 2012, il existe en Suisse romande une approche buissonnière très performante : il s’agit de l’AJAR. Les membres, une vingtaine aujourd’hui, sont convaincu-e-s des bienfaits de l’approche collective de l’écriture. De ce vivier-là sortent les talents les plus fins. L’écriture aujourd’hui se vit plus que jamais en réseau. » – Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps
« L’AJAR n’a pas d’équivalent. C’est un hapax. » – Julien Burri, L’Hebdo
« L’AJAR revendique une pluridisciplinarité qui, par le biais de dialogues audacieux et continus avec d’autres formes de création, mène à la réinvention permanente de son rapport à l’écriture. » – Cassiane Pfund, Epic Magazine
Vivre près des tilleuls (AJAR)
Roman – Esther Montandon (1923-1998) a été une étoile filante de la littérature suisse. Un jour, le dépositaire de ses archives découvre une enveloppe contenant des fragments inédits, où Montandon évoque la mort de sa fille, un drame qui a rendu impossible tout projet d’écriture durant des années…
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- Donation d’honneur de la Fondation Bodmer 2016
- Sélection au prix du Roman des Romands 2017-2018
- Traductions en allemand, italien et russe + version poche J’ai lu
« Dans la rentrée littéraire francophone, le livre Vivre près des tilleuls (Flammarion) fait déjà figure d’exception. Au total, 18 jeunes auteurs suisses romands ont posé leur plume dans cet ouvrage racontant la perte d’un enfant. » – RTS La 1ère, Le 12h30
« D’une sensibilité extrême, fine comme une porcelaine qui laisse passer lumières et émotions, l’écriture de Vivre près des tilleuls emporte immédiatement. » – Lisbeth Koutchoumoff, Le Temps
« Rédigé à trente-six mains, Vivre près des tilleuls reste crédible jusque dans son style, qui possède la patine d’un véritable journal littéraire, avec cette écriture blanche et sèche qui rappelle les plumes des années 1960. Un témoignage plus vrai que nature dont on finit par oublier l’artifice initial pour n’en retenir que la puissance verbale et imaginaire. » – Virginia Bart, Le Monde
Paulette éditrice
Depuis 2015, Guy Chevalley et Noémi Schaub codirigent Paulette éditrice. Leur tandem a fait de cette maison d’édition lausannoise une actrice culturelle engagée et une entreprise socialement responsable. Les mesures sont nombreuses : impression en Suisse, refus du surtirage, politique de souscription, droits d’auteur.ices intégralement versés à parution, accueil de stagiaires…
Sur le plan artistique, Paulette s’est distinguée par des livres au graphisme soigné. Une première collection, Les pives, réunit des fictions courtes et percutantes sur un principe sériel. La seconde collection, Grattaculs, est consacrée aux écrits LGBTQIA+, avec l’ambition de jouer les porte-voix pour les communautés. Parmi les plumes publiées : Anne-Sophie Subilia, Greta Gratos ou encore Juan Mayorga.
En 2021, la Fondation Leenaards a attribué une bourse à Paulette, soutenant pour la première fois une maison d’édition.
« Noémi Schaub et Guy Chevalley avaient déjà offert à notre curiosité un beau panier de Pives, micro-ouvrages de proses singulières. Les deux artisans de l’édition militante prolongent leur démarche exploratoire et rigoureusement locale avec Grattaculs, une audacieuse collection. » – Thierry Raboud, La Liberté
« Paulette est une éditrice singulière, exigeante, engagée, aimante et libre. » – Marlène Métrailler, RTS La 1ère
« Paulette éditrice est une petite maison d’édition turbulente, impertinente et engagée. Elle ne vise pas de grands coups éditoriaux, mais plante de petites pointes acérées et durables dans le paysage littéraire d’ici. Paulette éditrice pique, réveille et fait la part belle aux jeunes plumes de Suisse romande. » – Le jury des bourses et prix culturels 2021 de la Fondation Leenaards
Cellulose
Roman – Un commis de bureau sous pression commet un jour un geste absurde : il ingurgite un dossier ! C’est le début d’un engrenage tristement comique pour cet homme, qui ne souhaite rien de plus que manger de la pizza devant sa série préférée, Magnum.
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- Prix Adam 2016, décerné via les libraires de Suisse romande
- Finaliste du Prix du public de la RTS 2016
« L’auteur est doté d’un vrai style, mais il ne s’en contente pas : l’architecture de son roman est rigoureuse, la mécanique implacable, et cette satire grinçante retombe parfaitement sur ses pattes à la fin.» – Stéphane Babey, Vigousse
« Un roman cynique et grinçant sur la vie de bureau, la manière de fonctionner entre êtres humains, les relations de pouvoir, l’absurdité du monde dans lequel on vit. (…) Une écriture absolument magnifique, très drôle, très tragique à la fois. » – Mélanie Croubalian, Entre nous soit dit (RTS La 1ère)
« Guy Chevalley réussit très bien la satire, que ce soit des milieux universitaires, du monde du travail, du monde médical ou des grandes familles. » – Lisbeth Koutchoumoff, Zone critique (RTS Espace 2)